Environnement fluctuant et impératif d’adaptation
Concentration effrénée
La croissance de la concentration des firmes place les multinationales au rang de nations.
Dans les années 70, Henri Verneuil illustrait le poids des multinationales dans son film « 1000 milliards de dollars ».
Le phénomène n’a fait que s’amplifier depuis. Une poignée d’entreprises contrôlent les secteurs stratégiques tels que l’information, les télécommunications, l’énergie les matières premières ou la finance.
Des œuvres telles que « The constant gardener », « Syriana » ou le « Monde selon Monsanto » en dénoncent les dérives.
Les règles de la concurrence ne s’appliquent que de façon partielle à de tels conglomérats.
Leur capacité à mobiliser des ressources inédites est hors du commun.
Il est d’autant plus important pour des challengers d’apprendre pour s’adapter et avoir une chance de concourir face à eux.
Risque énergétique et environnemental
La crise financière a, pour un temps, quelque peu occulté les risques majeurs liés à l’énergie et à l’environnement. Elles reviennent aujourd’hui sur le devant de la scène et l’opinion publique interpelle directement Etats et acteurs économiques.
Ces évolutions causent non seulement d’énormes dégâts matériels et humains mais aussi la perte de nombreuses entreprises.
A court terme, lorsqu’une catastrophe survient, il est souvent trop tard pour agir.
Nombre d’entreprises succombent ou bien doivent leur survie à l’aide publique. Marées noires, tempêtes, raz-de-marée, inondations ou glissements de terrain causent aussi des dommages durables dans le tissu économique local.
Poussée réglementaire des Etats
Les Etats font évoluer la loi pour lutter contre les crises, prévenir les risques et répondre aux exigences croissantes de l’opinion publique. Sans doute pas suffisamment et des enseignements sont à tirer sur ce qui n’a pas fonctionné.
En dépit des difficultés, les démarches progressistes se poursuivent voire s’intensifient et c’est souhaitable.
Certaines entreprises parviennent à influer sur ces évolutions par le biais du lobbying.
La très vaste majorité doit une fois de plus compter sur sa capacité d’anticipation et d’adaptation.
Exigence éthique accrue
Avec le web 2.0 la parole est donnée aux individus qui s’expriment et se tournent vers les autres, pour se forger une opinion.
Les entreprises sont observées de près et doivent rester vigilantes quant à leur image qu’elles ne maîtrisent que très peu.
Cela représente un risque pour les entreprises à forte notoriété qui ont forgé leur image à l’ère de la publicité.
Cela représente un risque modéré et une opportunité pour les milliers d’entreprises inconnues qui ont ainsi l’occasion de se différencier à moindre coût.
Tous ces éléments contribuent à créer un environnement fluctuant et forcent les décideurs à une adaptation permanente.
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